Reims et Environs

Une victoire Française qui n’empêcha pas l'inéluctable Déjà évoquée plusieurs fois dans ce blog ( le Mont Saint-Pierre , le Cimetière du Nord , la Haubette ), la campagne de France de 1814 a également marqué le département voisin de l'Aisne. Le 7 mars 1814, à Craonne, les armées russes et prussiennes commandées par Von Blücher rencontrèrent l'armée française dirigée par l'Empereur Napoléon 1er en personne. Si l'armée française remporta la bataille, ce ne fût toutefois pas une déroute pour les armées alliées alors que Napoléon recherchait une victoire décisive. Les russes et prussiens tenaient le plateau de Craonne qui se serait trouvé sur le flanc de l'armée française dans son avancée vers Laon. Il était nécessaire de les en déloger. L'armée française, composée d'entre 30 000 et 40 000 soldats (certains très jeunes), affronta les 50 000 combattants alliés disposés sur le plateau (tous ne furent toutefois pas engagés). Au prix d'environ 5 000

Un observatoire sur le Chemin des Dames Des résultats peu significatifs malgré le nombre de morts Considérée comme une défaite française, ou au mieux comme une coûteuse petite victoire, l'offensive du Chemin des Dames (16 avril au 24 octobre 1917) est longtemps restée dans l'ombre de l'Histoire. Après guerre, il était politiquement plus aisé de glorifier la victoire de Verdun et ses sacrifices que ces combats sanglants sur le Chemin des Dames. En effet, cette offensive, malgré son coût en vies humaines, n'apporta pas les résultats escomptés par le Général Nivelle qui en fut à l'origine. Par ailleurs, le Chemin des Dames resta marqué par des mutineries parmi les soldats dont plusieurs centaines furent condamnés à mort et 43 exécutés. Le centenaire de la Première Guerre Mondiale a permis de remettre en avant ce lieu de mémoire. Une tour observatoire permet de dominer le champ de bataille De nombreux sites y sont à visiter : Caverne du Dragon, Monument

Un paysage angoissant de film ou de série Dans un précédent article je vous livrais quelques photos de la Vesle débordant de son lit et envahissant un parc le long du canal. En allant un peu plus loin vers Saint-Léonard je suis tombé sur cet autre paysage inondé que j'ai trouvé original. En effet, ajoutez-y un peu de brume, quelques morts-vivants et des bruits inquiétants et vous vous retrouverez dans une célèbre série télévisée américaine !!! Il s'agit du champ captant de Couraux. Sans vous en expliquer le fonctionnement, le lieu est destiné à la production d'eau potable. Je ne sais pas si les arbres participent au processus mais ils ont été plantés par l'homme comme en témoigne leur alignement. L’aspect en est presque inquiétant

Comme un don d'ubiquité Ayant mené victorieusement les troupes françaises contre les armées anglaises puis conduit Charles VII se faire sacrer à la Cathédrale de Reims le 17 juillet 1429, Jeanne d'Arc est un personnage particulier de l'Histoire de France et de la cité. Faisant face à la Cathédrale se trouve une statue de cette dernière, à cheval, l'épée à la main. Cette statue semble douée d'un don d'ubiquité puisqu'on la retrouve à Paris, devant l'Eglise Saint Augustin, à Strasbourg, devant l'Eglise Saint-Maurice et même à Washington (USA) dans le Meridian Hill Park. Le modèle en plâtre, réalisé par le sculpteur Paul Dubois, fût en effet utilisé à plusieurs reprises par différents fondeurs. Le bronze de Reims est l’oeuvre de Pierre Bingen et fût inauguré le 14 juillet 1896. Les autres statues ne sont donc pas vraiment des copies  du monument Rémois  mais ce dernier doit être considéré comme l'original. En effet, l'initiative de cette

Une statue du Maréchal de France J'avais déjà évoqué dans ce blog la personne de Jean-Baptiste Drouet d'Erlon et notamment sa sépulture située dans le cimetière du Nord  à Reims. Dans ce précédent article je vous relatais brièvement l'histoire de la statue de ce Maréchal de France déplacée au début du 20ème siècle de la place d'Erlon vers le croisement des rues Victor Hugo et Henry Vasnier. Je n'avais toutefois pas publié de photos du monument. Ce sera désormais chose faite. Cette statue est l'oeuvre de Louis Rochet (également auteur de la célèbre statue de Charlemagne située devant la Cathédrale Notre Dame de Paris). Elle est posée sur un socle qui rappelle la naissance de Jean-Baptiste Drouet d'Erlon à Reims et sa qualité de simple soldat en 1792. Il connut en effet une destinée exceptionnelle : soldat en 1792, Général en 1799, Comte d'Empire, Gouverneur Général en Algérie, Maréchal de France en 1843. Il prit part à de nombreuses batailles